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Article
Asymétrie sociale et asymétrie cognitive : étude de l'opérativité des catégories de sexe
La pratique professionnelle des conseillers d’orientation-psychologues ne peut échapper au biais du sexe. Les interactions avec les usagers sont marquées par l’utilisation différentielle des catégories de sexe dans les activités de conseil et d’information en matière d’insertion professionnelle. L’objectif des expériences présentées dans cet article est d’étudier l’influence de la catégorisation de sexe sur la perception sociale. En reprenant le paradigme de Hurtig et Pichevin (1990) et en introduisant de nouvelles sources de variation, les auteurs montrent que les sujets recourent plus fréquemment et plus tôt dans la description au label de sexe qu’à d’autres descripteurs, comme l’"âge" ou le "sourire", pour décrire des personnes représentées sur des photographies. En outre, le label de sexe est utilisé de manière différente selon le sexe de la personne-cible : les femmes sont plus rapidement et plus fréquemment décrites en référence à leur groupe de sexe que ne le sont les hommes. Plus les conditions sont "féminines", plus le label de sexe est mentionné.