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La réforme du Civis jugée modeste par la Fnars
Support diffusion : POINT D'ACTUALITE-2009/36
La fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars) estime que l’annonce de réformes telles que le service public de l’orientation, l’obligation de formation pour les 16-18 ans et la refondation des missions locales est « positive » mais, qu’à ce stade, ce ne sont que des « intentions qui n’existeront que s’il y a une vraie volonté politique de proposer des solutions à des jeunes qui n’en bénéficiaient pas jusqu’à présent. » D’autres mesures comme celle concernant le Civis (notre article) sont taxées de « modestes » par la fédération. D’autre part, calculant que le revenu de solidarité active (RSA) ne bénéficierait qu’à 160 000 jeunes (soit 2,7 % de la tranche d’âge 18-25 ans) du fait des conditions d’accès jugées excessivement restrictives, « alors que 20 % de jeunes vivent en dessous du seuil de pauvreté », la Fnars regrette que les jeunes en rupture familiale soient « oubliés ».
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