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La langue française : frein ou pivot de la formation ?
L’enseignement du français "de spécialité" concerne les non-francophones qui étudient en France des disciplines telles que, par exemple, le droit ou l’économie. Odile Challe, spécialiste du langage et maître de conférences à l’université Paris Dauphine, explique que le formateur doit prendre en compte de multiples variables et les intégrer avec souplesse. Il doit dépasser les "compartimentages" académiques, et les diversités d’origine géographique. Les acteurs de l’université d’accueil ne partagent pas tous la même analyse des situations (gestion des inscriptions à distance et permanente, délivrance de notes et d’attestations variées, calendriers universitaires multiples, dates de séjour individualisées, etc.). Le formateur est amené à informer sur les éventuels blocages et décalages, à innover et à organiser, puis à argumenter pour convaincre. Avec les apprenants, le mode d’intervention s’achemine vers un suivi individualisé, de type coaching. Pour proposer une gamme de contenus de cours, le formateur fragmente les compétences en langue et les "savoir-faire". Pour les apprenants, le projet personnel devient, au sein d’un groupe de non-francophones, un enjeu commun : se préparer à travailler ensemble. Le français langue étrangère devient alors un pivot de la formation, et non un frein. (résumé Centre Inffo)
4 - Thésaurus formation
