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Pays francophones d'Afrique subsaharienne : enseignement à distance, l'état de l'art
L’Afrique francophone accuse du retard en matière d’utilisation d’internet en formation. Auteurs d’une étude réalisée pour l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), Jacques Guidon, Jean Valérien et Jacques Wallet en dressent un panorama : des partenariats extérieurs hétérogènes et trop rarement pérennisés, des formations parfois peu adaptées et pas assez motivantes, des coûts élevés, l’insuffisance d’expertise nationale. L’importance quantitative des programmes est toute relative : une estimation aboutit à un total d’usagers de l’enseignement à distance inférieur à 300 000 inscrits, dont moins de 5 000 ont recours à internet. L’Afrique francophone reste ainsi loin derrière l’anglophone (plus de 600 000 inscrits pour la seule Afrique-du-Sud). De nombreux facteurs expliquent cette situation. Notamment, les formations institutionnelles francophones sont souvent gratuites, et les frais ne sont pas couverts. La francophonie ne dispose pas d’une structure susceptible de proposer ses propres diplômes. Les technologies véhiculent une nouvelle manière de penser, qui bouscule des valeurs culturelles. L’utilisation sans précautions de systèmes et de documents venus du Nord entraîne des blocages, ou reste inefficace. L’offre non francophone, plus souvent d’origine privée, est beaucoup mieux diffusée, présentée, objet d’un meilleur marketing. Infrastructures, équipements, espace à desservir, validation, publics, gestion du temps, complémentarité distance-présentiel, sont autant de chantiers ouverts. (résumé Centre Inffo)