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NTIC, alternance et formateurs en CFA
Fait partie du dossier "Acteurs de la formation et FOAD : compétences et profils"
Alors que les centres de formation d’apprentis sont aujourd’hui confrontés à des évolutions économiques et sociales qui les obligent à penser les formations de manière plus individualisée, et recourrant aux nouvelles technologies, les formateurs s’interrogent, parfois avec crainte, sur l’avenir de leur métier et leur capacité à s’adapter. Ces évolutions, explique Jeanne Schneider (du Caparif, Centre d’appui aux programmes d’apprentissage et de formation professionnelle en Ile-de-France,) bousculent leur rôle traditionnel, entre la transmission d’un corpus de savoir et de savoir-faire constitué, et la volonté de donner "forme". Car il ne s’agit plus tant d’enseigner que d’accompagner vers les sources de savoirs, de permettre à l’apprenant de rechercher l’information, la sélectionner, l’organiser. Or, les outils ne doivent pas se substituer à la pédagogie (risque "techniciste"), ils ne sont que des moyens au service d’une intention pédagogique. S’il est indéniable que les formateurs doivent acquérir des compétences nouvelles, il ne faut pas les confondre avec l’habileté à manier des techniques ou à maîtriser l’informatique. La tentation serait d’utiliser ces outils sans remettre en cause ces pratiques, par peur de perdre le pouvoir détenu à travers la maîtrise des contenus et de la relation pédagogique. Si les CFA restent dans une logique scolaire traditionnelle, s’ils greffent artificiellement les technologies sur un système de formation classique fondé sur l’immuabilité des contenus, quelle plus-value apportent-ils ? (résumé Centre Inffo).
4 - Thésaurus formation
