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Conséquences des tempêtes et des dispositions de la loi d'orientation forestière sur les besoins en compétences et sur l'évolution de l'offre de formation : synthèse régionale des pratiques des entreprises, région Haute-Normandie
Support diffusion : ANNUAIRE DES ETUDES REGIONALES-
Informations de périodique : date de parution : 2002-01-01
Cette étude nationale conduite dans 6 régions tests dont la Haute-Normandie est fondée sur le recueil de données quantitatives d’échanges réalisés avec des groupes de personnes représentant le champs des métiers observés, sur la base d’un guide d’entretien. Les réunions organisées ont fait l’objet de synthèses, reprises et exploitées. Les personnes rencontrées sont les entrepreneurs de travaux forestiers (ETF), les exploitants forestiers scieurs, l’Office National des Forêts (ONF) ainsi que les représentants des gestionnaires et des propriétaires privés. Avec une production annuelle de 1,3 millions de mètres cubes, la Haute-Normandie est une région moins boisée que la moyenne française. Toutefois la filière bois dans son ensemble représente environ 10 000 emplois. L’exploitation forestière est assurée par 150 entreprises qui emploient environ 450 salariés. La formation initiale est assurée par deux établissements de la région, comptant 140 élèves, du CAPA au BTSA. En revanche, il apparaît que l’offre de formation professionnelle continue est quasi-nulle dans les secteurs de la production et de l’exploitation. L’exploitation forestière est un secteur fragilisé. Le contexte économique est marqué par d’importantes fluctuations du marché, rendant difficile toute prévision à moyen terme et par la quasi-absence d’évolution des prix. A tempête de 1999 a accentué les difficultés. Si dans un premier temps elle a occasionné un surcroît d’activité et donc des investissements en matériel, les volumes à exploiter aujourd’hui sont en baisse. Les entreprises de travaux forestiers (bûcherons et débardeurs), dont la plupart sont unipersonnelles, sont les premières touchées. Dans ce contexte, et bien que les entreprises soient confrontées à des difficultés de recrutement (concernant les bûcherons notamment) liées en partie à un fort turn-over compte tenu de la pénibilité des métiers, il ne faut pas s’attendre à un développement de l’emploi. Mais l’application de la loi de modernisation forestière va probablement entraîner une évolution des compétences, particulièrement en matière d’encadrement (écocertification, gestion durable). L’étude débouche sur plusieurs pistes de réflexion : Sur le plan économique, la profession est engagée dans une démarche de promotion du bois énergie afin de diversifier les débouchés. Sur le plan social, la création de groupements d’employeurs ou de structures relais (insertion par l’économie) permettrait de pallier aux difficultés de recrutement et aux fluctuations d’activité. Sur le plan de la formation, il convient de développer les compétences des responsables d’entreprises en matière de gestion, d’organisation du travail et de sécurité, particulièrement s’agissant des ETF, tout en réfléchissant au moyen d’indemniser les pertes d’activité liées aux départs en formation. Enfin et parmi d’autres pistes, l’accueil des stagiaire et des apprentis devra être encouragé.
3 - Thésaurus géographique
4 - Thésaurus formation
Exemplaires (1)
| N° ex. | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| DOC00004844-1 | 16 | Monographie | Site de Rouen | Fonds Normandie | Disponible |
