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Analyse des mouvements de main-d'oeuvre dans les établissements de plus de 10 salariés en Haute-Normandie en 1997
Support diffusion : ANNUAIRE DES ETUDES REGIONALES-
Informations de périodique : date de parution : 1999-01-01
Appréhension des caractéristiques de l’emploi en Haute-Normandie en s’appuyant sur une description des mouvements de main d’ouvre dans les établissements de plus de 10 salariés des secteurs privés et publics grâce à l’exploitation des enquêtes EMMO et DMMO. L’analyse s’articule autour de trois principaux groupes d’indicateurs.1 - Mobilité des salariés :Les établissements étudiés ont procédés en moyenne à des recrutements représentant 30,26% de leur effectif de début d’année et ont enregistré des départs correspondant à 30,02% de ces effectifs. Ces mouvements se différencient d’un grand secteur à l’autre et d’une activité à l’autre. Le taux de rotation moyen est de 43,46% dans les services, de 17,71% dans l’industrie, de 20,69% dans la construction. Le poids des recrutements et des départs de salariés est de loin le plus important dans les services qui représentent 68,8% des entrées totales et 67,4% des sorties totales. Sur le territoire, les mouvements de main d’ouvre varient d’une zone d’emploi à l’autre en fonction de la structure des établissements par secteurs d’activité et de leur santé économique2 - Modalités d’embauche et de départ :La progression des recrutements s’appuie sur des contrats à durée déterminé - CDD - (77% des recrutements). Les entreprises font le choix d’une gestion souple de la main d’ouvre en prévoyance d’un retournement de conjoncture économique et en " ajustement " de leurs besoins de main d’ouvre à la production. Le secteur de la construction recrute le plus en contrat à durée indéterminée - CDI - (28 embauches sur 100). Il est constaté que les secteurs d’activité qui ont le plus recours à un CDI sont ceux où les salariés travaillent le plus souvent sur des postes qualifiés, sans oublier les secteurs dynamiques. Pour les départs, ce sont les fins de CDD qui constituent de loin le principal motif de départ des salariés, soit 63,6%, devant les démissions (11,6%) et les licenciements ( 8,8 % avec 4,0% pour les licenciements économiques surtout dans l’industrie). Pour ce qui est des départs en retraite, leur part est plus importante que celle des démissions dans les grandes entreprises. Cela traduit le fait que les salariés cherchent à être recrutés par une entreprise de taille importante plus synonyme pour eux de garantie d’emploi ; ils ne la quittent qu’après un départ en retraite, ou un licenciement. L’analyse par familles professionnelles met en évidence que les familles les plus touchées par les CDD et les fins de CDD sont les professionnels des arts et des spectacles, les aides soignants, les ouvriers non-qualifiés de l’industrie. A l’inverse, les CDI sont fortement représentés chez les cadres du BTP, les conducteurs d’engins du BTP, les cadres commerciaux.3 - La structure des personnels entrants et sortants :Les mouvements de main d’ouvre concernent en majorité les hommes (52,8%). Sur les entrées les femmes sont pour 81,8 % sur des CDD (73,1% pour les hommes) ; l’écart est plus fort sur les sorties puisque 72,5% des femmes sont sur des fins de CDD contre 57% pour les hommes. Les jeunes de moins de 25 ans sont sur-représentés dans les embauches en CDD et sont très directement les plus touchés par les fins de CDD. Par catégories professionnelles, ce sont les cadres qui bénéficient le plus d’embauches en CDI ; une bonne part est recrutée également sous CDD mais moins exposée que les autres catégories aux fins de CDD. Globalement, les catégories employés et ouvriers non qualifiés concentrent les mouvements les plus nombreux.
3 - Thésaurus géographique
4 - Thésaurus formation
Exemplaires (1)
| N° ex. | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| DOC00004985-1 | 1 | Monographie | Site de Rouen | Fonds Normandie | Disponible |
