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Aéronautique. Plus de 1 300 emplois ne sont pas pourvus en Normandie
Des métiers ne sont pas attractifs auprès des jeunes
Les principaux postes en tension : usinage, fraisage… Des métiers innovants, variés et évolutifs, bien rémunérés pour des profils du Bac pro au Master 2 mais… qui n’attirent pas les jeunes. C’est dans la Manche (43 % des offres d’emploi), notamment à Naval Group et en Seine-Maritime (30 %) que les besoins de recrutement sont les plus élevés.
Les jeunes Normands ne sont pas mobiles
Philippe Eudeline, président de NAE, fait un constat : « Il faut commencer par balayer devant notre porte. Ces métiers ne sont pas attractifs auprès des jeunes, mais faisons-nous ce qu’il faut pour qu’ils le soient ? » Le président de NAE s’étonne qu’en 2020 certaines PME n’aient pas de site Internet « ou alors mal fait, vieillot, jamais remis à jour ».
D’autres n’ont même pas une simple enseigne sur leur façade : « Pas commode pour les trouver dans une zone industrielle. » Il faut aussi que les employeurs aient une meilleure politique de rémunération et d’évolution de carrière. « Nous envisageons aussi de créer un CSE (comité social et économique) à l’échelle de la filière Normandie AéroEspace pour les salariés des TPE aient les mêmes avantages (vacances, déjeuner, transports…) que ceux des grands groupes. »
Plus que le manque d’appétence pour un métier de l’aéronautique, les entreprises qui recherchent de la main-d’œuvre se heurtent au manque de mobilité des jeunes Normands. Christine Gavini-Chevet, la rectrice, et Hervé Morin, président de la Région, le déplorent aussi : les jeunes Normands ne veulent pas quitter leur ville ou village, papa et maman et choisissent la formation la plus proche de leur domicile, et tant pis si elle n’a aucun débouché.
Douze territoires
« Nous avons défini douze territoires correspondant aux bassins d’emploi pour tout mettre à plat : quelles formations, quels lycées, quelles filières, quelles entreprises… reprend Philippe Eudeline. Parfois, ce n’est pas tant un problème d’adéquation entre formations et monde du travail qu’un manque de dialogue entre le monde économique et l’Éducation nationale. Nous allons le rétablir. »
Ce jeudi 20 février 2020, Normandie AéroEspace a signé une nouvelle convention de filière de trois ans avec la Région. Celle-ci va lui attribuer 30 % de crédits supplémentaires. « Nous avons créé Marque-employé, un plan d’action spécifique avec un délégué que nous avons recruté pour aller dans chaque bassin d’emploi à la rencontre de chaque entreprise pour connaître ses besoins et y répondre. »
La Normandie est la troisième région aéronautique française avec 21 500 emplois et un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros. « Les carnets de commandes d’Airbus sont pleins. Si les PME normandes ne peuvent répondre à des marchés faute de main-d’œuvre, elles sont définitivement rayées des sous-traitants des grands groupes. Un comble. »
Les principaux postes en tension : usinage, fraisage… Des métiers innovants, variés et évolutifs, bien rémunérés pour des profils du Bac pro au Master 2 mais… qui n’attirent pas les jeunes. C’est dans la Manche (43 % des offres d’emploi), notamment à Naval Group et en Seine-Maritime (30 %) que les besoins de recrutement sont les plus élevés.
Les jeunes Normands ne sont pas mobiles
Philippe Eudeline, président de NAE, fait un constat : « Il faut commencer par balayer devant notre porte. Ces métiers ne sont pas attractifs auprès des jeunes, mais faisons-nous ce qu’il faut pour qu’ils le soient ? » Le président de NAE s’étonne qu’en 2020 certaines PME n’aient pas de site Internet « ou alors mal fait, vieillot, jamais remis à jour ».
D’autres n’ont même pas une simple enseigne sur leur façade : « Pas commode pour les trouver dans une zone industrielle. » Il faut aussi que les employeurs aient une meilleure politique de rémunération et d’évolution de carrière. « Nous envisageons aussi de créer un CSE (comité social et économique) à l’échelle de la filière Normandie AéroEspace pour les salariés des TPE aient les mêmes avantages (vacances, déjeuner, transports…) que ceux des grands groupes. »
Plus que le manque d’appétence pour un métier de l’aéronautique, les entreprises qui recherchent de la main-d’œuvre se heurtent au manque de mobilité des jeunes Normands. Christine Gavini-Chevet, la rectrice, et Hervé Morin, président de la Région, le déplorent aussi : les jeunes Normands ne veulent pas quitter leur ville ou village, papa et maman et choisissent la formation la plus proche de leur domicile, et tant pis si elle n’a aucun débouché.
Douze territoires
« Nous avons défini douze territoires correspondant aux bassins d’emploi pour tout mettre à plat : quelles formations, quels lycées, quelles filières, quelles entreprises… reprend Philippe Eudeline. Parfois, ce n’est pas tant un problème d’adéquation entre formations et monde du travail qu’un manque de dialogue entre le monde économique et l’Éducation nationale. Nous allons le rétablir. »
Ce jeudi 20 février 2020, Normandie AéroEspace a signé une nouvelle convention de filière de trois ans avec la Région. Celle-ci va lui attribuer 30 % de crédits supplémentaires. « Nous avons créé Marque-employé, un plan d’action spécifique avec un délégué que nous avons recruté pour aller dans chaque bassin d’emploi à la rencontre de chaque entreprise pour connaître ses besoins et y répondre. »
La Normandie est la troisième région aéronautique française avec 21 500 emplois et un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros. « Les carnets de commandes d’Airbus sont pleins. Si les PME normandes ne peuvent répondre à des marchés faute de main-d’œuvre, elles sont définitivement rayées des sous-traitants des grands groupes. Un comble. »
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