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L’Anaf craint une baisse de 20 % du nombre d’apprentis pour la rentrée prochaine
Pour éviter une baisse des inscriptions en CFA et des offres de contrats d’apprentissage, l’Association nationale des apprentis de France (Anaf) demande trois mesures de soutien au gouvernement.
Alors que l’apprentissage était dans une très bonne dynamique, avec 368 000 contrats signés l’année dernière, soit une hausse de 16 % en un an, tous ces efforts de promotion pourraient être réduits à néant par la crise actuelle.
Selon l’Anaf, certains CFA constatent déjà une baisse du nombre de préinscriptions pour la rentrée. « D’une part, il n’y a pas eu d’information et d’orientation dans les collèges et lycées du fait du confinement, et d’autre part, dans le contexte de crise économique, les familles et les jeunes vont sans doute préférer une autre voie de formation » , estime Aurélien Cadiou, président de l’Anaf. Il anticipe une baisse de 20 % du nombre d’apprentis à la rentrée, « soit un retour au niveau d’avant la réforme ».
Trois mesures choc
L’Anaf demande « trois mesures choc » pour sauver l’apprentissage. La première est de laisser aux jeunes qui s’inscrivent en CFA une période d’un an, au lieu de trois mois, pour trouver un employeur et signer un contrat. « Cela sécurisera les jeunes, évitera les ruptures de parcours, et soutiendra les CFA, à condition que cette période leur soit financée, explique Aurélien Cadiou. Ces inscrits sans contrat pourraient avoir le statut de stagiaire de la formation professionnelle et faire des stages, du bénévolat, ou avoir des cours en plus en attendant. »
Les deux autres mesures souhaitées par l’Anaf sont un doublement du nombre d’offres dans le secteur public, et une revalorisation des aides aux apprentis, « notamment de l’aide au premier équipement, dont le plafond doit être porté à 1 000€ au lieu de 500€, et inclure l’acquisition de matériel informatique, quelle que soit la formation suivie ».
Alors que l’apprentissage était dans une très bonne dynamique, avec 368 000 contrats signés l’année dernière, soit une hausse de 16 % en un an, tous ces efforts de promotion pourraient être réduits à néant par la crise actuelle.
Selon l’Anaf, certains CFA constatent déjà une baisse du nombre de préinscriptions pour la rentrée. « D’une part, il n’y a pas eu d’information et d’orientation dans les collèges et lycées du fait du confinement, et d’autre part, dans le contexte de crise économique, les familles et les jeunes vont sans doute préférer une autre voie de formation » , estime Aurélien Cadiou, président de l’Anaf. Il anticipe une baisse de 20 % du nombre d’apprentis à la rentrée, « soit un retour au niveau d’avant la réforme ».
Trois mesures choc
L’Anaf demande « trois mesures choc » pour sauver l’apprentissage. La première est de laisser aux jeunes qui s’inscrivent en CFA une période d’un an, au lieu de trois mois, pour trouver un employeur et signer un contrat. « Cela sécurisera les jeunes, évitera les ruptures de parcours, et soutiendra les CFA, à condition que cette période leur soit financée, explique Aurélien Cadiou. Ces inscrits sans contrat pourraient avoir le statut de stagiaire de la formation professionnelle et faire des stages, du bénévolat, ou avoir des cours en plus en attendant. »
Les deux autres mesures souhaitées par l’Anaf sont un doublement du nombre d’offres dans le secteur public, et une revalorisation des aides aux apprentis, « notamment de l’aide au premier équipement, dont le plafond doit être porté à 1 000€ au lieu de 500€, et inclure l’acquisition de matériel informatique, quelle que soit la formation suivie ».
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