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Textile. La filière lin ressuscite le made in France
Produit par des agriculteurs normands (50 % de la production mondiale, les usines de teillage (séparation des fibres textiles du bois et de l’écorce) sont encore nombreuses en France, notamment en Normandie, mais les filatures ont disparu de l’Hexagone, il y a vingt ans.
La raison ? Le coût de la main-d’œuvre. Environ 90 % des fibres de lin hexagonales sont exportées vers la Chine et l’Inde d’où repartent les chemises et les pantalons vers l’Europe. Mais des projets de relocalisation de filature sont annoncés en France.
La coopérative normande NatUp, qui vient de racheter la maison Lemaitre et Demeestere, dernier tisseur français et référence du tissu d’ameublement, annonce une filature dans l’Eure en 2021
Peu gourmande en eau, la plante pourrait devenir une alternative intéressante au coton pour le prêt à porter. Présentées comme écologiques par les marques de prêt-à-porter, les fibres de lin sont pourtant envoyées en Asie pour être tissées. Reste donc à rebâtir et protéger les filatures françaises pour permettre un " fabriqué en France " durable.
La raison ? Le coût de la main-d’œuvre. Environ 90 % des fibres de lin hexagonales sont exportées vers la Chine et l’Inde d’où repartent les chemises et les pantalons vers l’Europe. Mais des projets de relocalisation de filature sont annoncés en France.
La coopérative normande NatUp, qui vient de racheter la maison Lemaitre et Demeestere, dernier tisseur français et référence du tissu d’ameublement, annonce une filature dans l’Eure en 2021
Peu gourmande en eau, la plante pourrait devenir une alternative intéressante au coton pour le prêt à porter. Présentées comme écologiques par les marques de prêt-à-porter, les fibres de lin sont pourtant envoyées en Asie pour être tissées. Reste donc à rebâtir et protéger les filatures françaises pour permettre un " fabriqué en France " durable.
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