-
- Cliquez sur le département ou sur l’arrondissement…
- Bernay
- Evreux
- Les Andelys
-
- Cliquez sur le département ou sur l’arrondissement…
- Avranches
- Cherbourg-en-Cotentin
- Coutances
- Saint-Lô
-
- Cliquez sur le département ou sur l’arrondissement…
- Alençon
- Mortagne-au-Perche
- Argentan
- Accueil
-
Choisir un thème
- Alternance / apprentissage
- Économie et territoires
- Formation tout au long de la vie
- Ingénierie formation / pédagogie
- Marché du travail / Statistiques emploi-formation
- Orientation
- Parcours / Insertion
- Politiques et dispositifs emploi-formation
- Savoirs de base / Illettrisme
- Secteurs / Métiers
- Compétences
- Vie des structures
- Agenda
- Actualités
- Zooms sur...
Éco-concevoir les contenus pédagogiques numériques ? Bientôt une exigence
Moins de déchets technologiques, moins d’obsolescence forcée, une utilisation de ressources enfin maîtrisée : ce n’est pas une vision radicale, mais un cap que peuvent pratiquement se fixer les concepteurs de contenus pédagogiques, en suivant les conseils délivrés dans le « Référentiel général de l’écoconception des services numériques » (RGESN) publié par l’Arcep.
Dans un article paru dans E-learning letter le 13 novembre dernier, Michel Diaz, président des Trophées du Digital Learning revient sur la nécessité d'appliquer la sobriété numérique dans les contenus pédagogiques à l'heure où le numérique représente déjà 2,5 % des émissions de CO₂ en France.
Il s'inspire pour cela du Référentiel général de l’écoconception des services numériques qui détaille sous forme de fiches les critères essentiels à prendre en compte pour réduire les impacts environnementaux du numérique.
Le référentiel pose les bases d’une approche durable, en identifiant des moyens de réduire la consommation de ressources tout au long du cycle de vie numérique, depuis les terminaux et l’infrastructure d’hébergement jusqu’à la conception des interfaces utilisateurs.
Quatre objectifs principaux :
- prolonger la durée de vie des équipements en adaptant les services numériques pour qu’ils soient utilisables sur des appareils plus anciens, afin de limiter la fréquence de renouvellement des dispositifs
- promouvoir une forme de sobriété numérique qui ne cède pas aux pratiques de rétention excessive de l’attention, lesquelles génèrent une demande de ressources et d’énergie exponentielle
- réduire l’empreinte des contenus multimédias, notamment par l’optimisation des formats de fichiers et une compression adaptée
- accroître la transparence de l’impact environnemental de leurs services, par l’adoption de critères de mesure clairs et accessibles au public.
Ce référentiel, particulièrement bien adapté aux besoins des concepteurs de contenus pédagogiques numériques, procure des pistes concrètes pour réduire les impacts environnementaux de leurs activités.