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En Normandie, près de 6000 emplois à pourvoir dans la filière des réseaux électriques
Pour accompagner la transition énergétique et répondre à la montée en puissance des énergies renouvelables, les acteurs de la filière des réseaux électriques ont évalué leurs besoins en recrutements d’ici à 2030 : en Normandie plus de 5 800 emplois seront à pourvoir qui nécessiteront des formations.
Portée par l’État via le programme « Compétences et métiers d’avenir » de France 2030, une étude livre un diagnostic précis des recrutements à prévoir. Elle cible notamment les métiers dits « cœurs », soit des postes techniques essentiels, qui devraient progresser de 61 % d’ici 2030, passant de 50 000 à 79 000 emplois.
Ainsi, dans toute la France, 43 000 postes seront à pourvoir d'ici 2030 dans la filière des réseaux électriques. En Normandie, 5 800 emplois seront nécessaires pour combler les besoins.
Des recrutements qui devraient cibler en priorité près de 3 700 monteurs réseaux et chefs de chantiers, ainsi que 760 profils tels que des conducteurs de travaux, techniciens de bureaux d’études, techniciens études de prix, techniciens, ou encore chargés d’affaires.
Pour y parvenir, les entreprises de la filière misent sur un programme national, « Écoles des Réseaux pour la transition énergétique », une initiative collective, soutenue par les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, du Travail et de l’Emploi, qui vise à former les futurs professionnels indispensables à la modernisation et à la résilience du système électrique français. Ce programme associe 23 établissements partenaires proposant un enseignement orienté vers ces métiers.
Mais face à l’ampleur des besoins, les capacités actuelles de formation risquent d’être rapidement dépassées. L’enjeu n’est pas seulement quantitatif, il est aussi territorial, social et pédagogique. Comment attirer assez de profils dans un secteur encore trop peu connu, trop masculin, parfois concurrencé par d’autres industries ? Comment adapter les contenus pédagogiques à des métiers en mutation constante ? Comment faire en sorte que les jeunes, mais aussi les adultes en reconversion, puissent y trouver leur place ? L’étude tire la sonnette d’alarme : sans un renforcement rapide et coordonné des filières de formation, le risque est grand de freiner la transition faute de bras qualifiés.