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Entre 2019 et 2030, plus de 380 000 postes à pourvoir en Normandie
Quels métiers recruteront le plus d’ici 2030 ? Combien de départs en retraite sont à envisager ? Dans quels métiers verra-t-on le plus de créations de poste ? Risque-t-on une pénurie de main-d’œuvre dans certains métiers ? En mars 2022, la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail et France Stratégie ont apporté des réponses à ces interrogations à travers un panorama national chiffré des perspectives des métiers à l’horizon 2030. Début 2023, pour la première fois cet exercice est proposé également à l’échelle des régions. En quoi consiste cet exercice de projection ? Quels en sont les principaux enseignements ? Le présent zoom vous en donne un éclairage.
Le sommaire :
- Un exercice de projection national mené depuis la fin des années 1990
- Une analyse en plusieurs temps
- Les projections nationales : vue d'ensemble
- La déclinaison normande de l'exercice de projection
Un exercice de projection national mené depuis la fin des années 1990
« Les Métiers en 2030 » constitue le quatrième exercice de « Prospective des métiers et qualifications » mené par la Dares et France Stratégie (service du Premier ministre).
Cet exercice dresse un panorama chiffré des perspectives des métiers à l’horizon 2030 qui intègre à la fois les grandes tendances observées par le passé et les évolutions attendues sur les plans démographiques, économiques, technologiques et environnementaux.
L’objectif est d’anticiper les besoins de recrutement des employeurs entre 2019 et 2030 dans différents métiers en donnant également un éclairage sur les déséquilibres potentiels entre ces besoins de recrutement et les ressources en main d’œuvre (jeunes entrants sur le marché du travail dans chaque métier). La déclinaison régionale vise cet objectif et intègre également dans son analyse les migrations inter-régionales des travailleurs.
Une analyse en plusieurs temps
Afin de connaître quels seront les postes à pourvoir et les déséquilibres éventuels, l’approche mise en œuvre a suivi plusieurs étapes :
La première a consisté à observer les créations et destructions d’emploi permettant ainsi de cibler les secteurs ou métiers dynamiques ou à l’inverse de repérer ceux présentant un repli de l’emploi.
Néanmoins les métiers les plus créateurs d’emploi n’étant pas nécessairement ceux qui proposeront le plus de postes à pourvoir, une seconde étape a permis d’évaluer le nombre de départs en fin de carrière. D’où le constat au niveau national que 89 % des postes à pourvoir d’ici 2030 seront liés à des départs en fin de carrière.
Une fois les postes à pourvoir identifiés (créations de postes + postes laissés vacants par les seniors cessant leur activité), dans une troisième étape, la Dares et France Stratégie se sont penchées sur les ressources en main d’œuvre qui seraient disponibles pour répondre à ces besoins de recrutement en s’intéressant aux jeunes qui arriveraient sur le marché du travail. Au niveau régional, les migrations interrégionales des travailleurs ont également été prises en compte.
La confrontation des postes à pourvoir avec les ressources en main d’œuvre a fait apparaître des déséquilibres permettant d’observer une pénurie ou un surplus de main d’œuvre selon les métiers. Ces déséquilibres sont dits « partiels », car ils pourraient être comblés ou aggravés par des personnes qui vont quitter leur métier actuel pour un autre (mobilités), par le retour en emploi de personnes au chômage ou l’entrée dans le chômage de personnes en emploi, par des inactifs regagnant le marché du travail (ou en sortant, hors retraite) et par l’immigration.
Les projections nationales : vue d'ensemble
La déclinaison normande de l'exercice de projection
Hélène Rammant (Carif-Oref de Normandie)